La connaissance du vivant est en fait très parcellaire. Elle a commencé par le macroscopique, à savoir ce que l'humain pouvait voir de ses yeux, puis cela s'est agrandi et prolongé avec la découverte du microscopique à savoir ce que les microscopes pouvaient nous faire découvrir. Cependant, pour le microscopique et notamment les bactéries, par exemple, sans connaître les conditions de croissance, impossible de mener quelque étude que ce soit. Ceci est encore plus vrai pour le monde des virus.
Ces lacunes gigantesques sont en train d'être comblées par la métagénomique. Une nouvelle étude sur les bases de données génomiques de 5,7 millions d'échantillons à la recherche des virus a permis d'en découvrir près de 132000 ! Dans énormément de cas, on ne connaît pas les hôtes concernés. Cependant, 11000 de ces traces virales concernent les plantes. 682 autres peuvent contaminer les humains. De plus, 9 virus découverts sont proches des Coronaviridae tristement célèbres en ce moment. Toutefois, pour ces derniers, ils étaient tous venus d'hôtes aquatiques.